La d'arts divinatoires avait certainement ses atouts. Elle offrait une écoute, un savoir-faire sur les dernières valeurs, et une façon d'entrevoir les choses extérieure que la solitude ne pouvait lui donner. Mais ce qui au commencement avait été une aide efficace devenait progressivement un paquet. Emma commença à se ressentir piégée par ce besoin régulier de prendre en connaissance, d’interpréter chaque communion par le polyèdre de la voyance et des informations. Un jour, après avoir fléchi après une énième consultation avec un tarologue de Maxi Voyance, elle se sentit envahie par un sentiment d’insatisfaction. Cette fois-ci, elle n’avait pas pu trouver les guidances qu’elle espérait. Au producteur local de l'éclairage qu’elle attendait, le médium lui avait parlé de temps transitoire à venir, de décisions importantes à suivre. Mais aucune de ces prévisions ne semblait franchement l’aider à évoluer. Pour la première fois, elle créa qu’elle était devenue liée non pas des réponses elles-mêmes, mais de la sensation évidemment qu’elles lui apportaient. Cette visualisation fut rapide. Elle se rendit compte qu’elle n’agissait plus par feeling ou par volonté spécifique, mais qu’elle s’appuyait entièrement sur la d'arts divinatoires pour valider chacune de ses décisions. Ses propres pensées, ses envies, ses connaissance avaient été relégués à l’autre plan, éclipsés par les informations des chiffres. Ce constat la troubla fortement. Était-elle sur le point de disparaître, d’abandonner notre propre pouvoir décisionnel pour ces consultations ? La dépendance à la d'arts divinatoires commençait à frapper d’autres aspects de sa biographie. Elle évitait les discussions franches avec ses amis et son foyer, adoptant s'intéresser à les cartomanciens de Maxi Voyance pour des recommandations. Ses périodes hebdomadaires étaient marquées par du temps d’hésitation perpétuelle, car chaque nouvelle activité était soumise à une validation extérieure. Elle avait perdu confiance en sa capacité à prendre des décisions seule, et cette dépendance ne faisait qu’accroître son bouillonnement. Emma pris la décision dans ces conditions de faire une pause. Ce fut une décision pas facile, car elle s’était vraiment habituée à avoir recours à la voyance par téléphone qu’elle craignait de se retrouver sans intuitions, sans garantie sur les dénouements éventuelle. Mais elle connaissait que cette relaxation était nécessaire. Elle avait besoin de découvrir sa propre parler, de se réapproprier à se permettre de s'exprimer. Les nombres avaient été un site de transport, mais elle comprit que la juste transformation ne pouvait venir que d’elle-même.
